2006


Pour moi la retraite ! Vive la retraite !

La mort d'Augusto Pinochet
La mort de Saddam Hussein
Mort de Slobodan Milosevic

Fidel Castro malade
Ethiopie: Mengistu Haïlé Mariam
Immigration
Le prix de l'Europe. Vive l'Union Européenne !
Timor Oriental

Israel-Palestine. Riposte à riposte

 


2006
mauvais milléssime pour les dictateurs

La mort d'Augusto Pinochet

L'ancien dictateur du Chili est donc mort à 91 ans sans avoir été jugé. Ses adversaires ou plutôt ses ennemis le dénoncent comme un dictateur sanguinaire tant de l'extérieur comme de l'intérieur, mais ses partisans l'honorent comme 'homme ayant sauvé son pays du communisme. Pinochet a eu le tort de vivre à une époque où le politiquement correct veut que l'on soit violemment contre la droite. Le général a imposé pendant dix sept ans sa volonté à la fois par la force et par la ruse. Avec, en pleine guerre froide, le soutien des Etats-Unis toujours soucieux d'écarter le communisme de leurs frontières.
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Le 8 février 1991, le président Patricio Aylwin avait présenté un rapport à la télévision. 2000 pages qui recensaient les victimes de la dictature. Selon ce rapport 2279 personnes auraient été assassinées, 641 morts dans des conditions non encore élucidées et 957 détenus auraient disparus. Le général Contreras, un de ses proches, prête à Pinochet, des propos qui effacent radicalement le peu de sympathie qu'on aurait pu avoir envers lui -" se moque de tout cela. Il résume ainsi ses sentiments : Les vainqueurs n'ont pas de comptes à rendre aux vaincus"-
Petite réflexion personnelle : Ce que ne sait pas Pinochet et que j'ai constaté à plusieurs reprises, c'est que c'est souvent les vaincus qui écrivent l'Histoire et il La raconte à leur façon.

La justice espagnole et son arrestation à Londres avaient quelque peu bousculé les derniers mois du vieil homme. Il avait réussi à se libérer d'une justice britannique embarrassée qui, elle-même, s'en était sortie en lui trouvant une "démence légère" et, si au Chili, le juge Juan Guzman avait pris le relais du juge espagnol et l'avait poursuivit sans relâche, il n'avait jamais réussi à organiser un procès. Après son décès, le juge se console en disant : -Sa disparition ne change rien. Beaucoup de portes et de fenêtres ont été ouvertes par mon travail-.
Les américains à travers le New York Times font de lui un bilan mi-figue, mi-raisin. D'un côté la terreur avec un appareil répressif, effrayant connu sous le nom de DINA (directoire national du renseignement) qui persécutait, torturait et tuait les opposants à l'intérieur et quelques fois à l'extérieur du Chili. De l'autre une économie florissante. Une exception en Amérique latine !. S'il n'était pas un expert en économie, il avait réuni une équipe de technocrates qui ont appliqué un plan radical de redressement économique. Les tentatives de grèves et les manifestations qui auraient pu ralentir ce processus ont été sévèrement réprimées par la police secrète. L'économie de marché a ainsi pu s'installer et se développer. Résultat: depuis les années 1980, le PNB du Chili connaît une croissance de + de 6% chaque année. La meilleure performance de toute l'Amérique du Sud.
Les Etats-Unis lui gardent donc une certaine reconnaissance ou une reconnaissance certaine !! ____________________________________________________________________________________
Pendaison de Saddam Hussein
Saddam Hussein
Saddam Hussein serait né le 28 avril 1937 et pendu le 30 décembre pour crimes contre l'humanité. On pourrait dire comme d'habitude : choyé et décoré si vous êtes vainqueur, fusillé si vous êtes vaincu ! Dans son cas, il a été vaincu. Il est jugé le 5 novembre dans un endroit tenu secret pour éviter que ses partisans tentent de le délivrer et pendu rapidement pour les mêmes raisons. Sa pendaison, filmée à l'aide d'un téléphone mobile fera certainement de lui un demi-dieu dans le monde arabe. Celui-ci préfère encore un arabe, même si ce n'est qu'un dictateur sanguinaire, qu'un américain "libérateur" et gendarme du monde.
Vice-président de la République de 1968 à 1979 puis Président de 1979 à 2003, il est renversé lors de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis auxquels s'étaient joints la Grande-Bretagne, l'Espagne et une coalition de pays.
On sait très peu de choses sur l'enfance et la jeunesse de Saddam. La version connue a été très romancée par le "dictateur" lui-même ou ses "biographes". Son père serait mort ou les aurait abandonné, sa mère, ses frères et lui, quand il était enfant. Le nouveau compagnon de sa mère est violent le fait travailler dès l'âge de 6 ans comme berger. Ils habitent une maison en torchis composée d'une seule pièce sans eau ni électricité. A huit ans il s'enfuit et il es recueilli par une frère de sa mère, ancien officier devenu instituteur qui va tout de suite s'occuper de son éducation. Pendant ses études primaires, il doit aussi faire des petits métiers pour participer aux frais qu'il occasionne. Puis il échoue au concours d'entrée à l'école militaire. Après des études secondaires, il entre dans le parti Baas. Ce parti, présent dans pratiquement tout le monde arabe, prône un nationalisme arabe laïc et milite pour l'unité du monde arabe. Le parti est interdit ce qui vaut au jeune Saddam de vivre dans la clandestinité. Quelques actions, notamment l'assassinat d'un informateur de la police, lui valent quelques mois de prison en compagnie de son oncle. Il participe aussi à une tentative de coup d'Etat qui va complètement rater. En 1959, il fait partie du groupe qui tente d'assassiner le général Kassem. C'est la suite de sa vie après cette tentative d'assassinat qui va être le plus romancée et embellie. Trop longue et sans intérêt pour être racontée. Au Caire, il obtient quand même un diplôme et commence des études de droit….qu'il abandonne aussitôt pour rentrer en Irak.
En 1963, les nationalistes baasistes parviennent à renverser le général Kassem. Saddam retrouve Michel Aflaq, un dirigeant baasiste qui le prend un peu sous son aile et lui confie quelques missions. De retour en Irak il est chargé du recrutement de militants. En 1964, il avait projeté d'assassiner le Président, mais la police découvre le complot et le jette en prison où il restera jusqu'en juillet 1966. A cette époque, il parvient à s'évader lors d'un transfert et se remet à comploter en créant une nouvelle branche, clandestine, du Baas.
En 1968 le parti Baas prend le pouvoir en faisant un coup d'Etat. Alors qu'il n'a aucun pouvoir officiel, Saddam Hussein limoge le Premier ministre et le ministre de la Défense et prend le commandement des services de sécurité, puis le poste de vice-président du Bureau révolutionnaire. Comment a-t-il osé faire cela ? Eh bien avec la protection de son oncle le général Ahmad Hasan al-Bakr, président de la République et dirigeant baasiste. Il a 31 ans! Peu à peu, il va éliminer tous ses rivaux et va s'ériger en chef dans Bagdad, capitale d'Irak. Il devient vice président de la République en 1971. Pour atteindre le pouvoir, il copie le modèle soviétique. Un proverbe arabe dit à peu près cela: pour que les feuilles du haut restent vertes et qu'il donne des fruits, il faut couper celles du bas. Ce proverbe s'applique comme un gant à son cas. Son parti, le parti Baas, devient le maître du pays, rien ne peut se faire sans son consentement, mais bientôt le parti, lui-même, est entre les mains de Saddam qui le dirige avec un despotisme absolu. Puis, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, lui qui ne put entrer à l'école militaire, se donne le grade de général (honoraire pour l'instant). Pourtant toutes ces concentrations de pouvoirs et ce despotisme vont avoir un côté positif pour le peuple irakien. Alors qu'il n'est que vice –président, il nationalise à tout va et surtout les compagnies pétrolières qui étaient entre les mains de compagnies étrangères. Les pétrodollars affluent dans les caisses irakiennes et le pays connaît un essor économique et industriel sans précédents.
En 1973, il supprime le mot honoraire et devient général tout court. Son oncle, le président de la République, se sent subitement malade et lui cède sa place. A quarante deux ans il a accédé au poste de président de la République et au grade de général. Pour un enfant qui devait aller garder les moutons et les chèvres pieds nus à six ans ce n'est pas mal. Un seul petit problème : quelques gêneurs ne sont plus là pour l'applaudir. Entre eux 22 cadres du parti qui sont arrêtés et accusés de haute trahison en pleine assemblée sur ses ordres. Leur exécution est filmée et va être retransmise dans tout le monde arabe. Un nouveau chef est né. Il utilisera tous les moyens des dictateurs pour contrôler tous les rouages d'un pays. La presse et l'armée sont muselées par la peur et des opposants il n'y en a pas.
En juillet 1990 Saddam accuse son voisin le Koweït de lui voler son pétrole à partir de nappes à cheval sur la frontière entre les deux pays, de dépasser les quotas convenus et de ce fait empêcher une hausse des prix du brut. Le ton monte entre les deux pays et l'Irak concentre des troupes près de la frontière. Sentant le danger, l'OPEP décide une hausse de 18 à 21 dollar le baril. Trop tard, la décision devait déjà être prise. Le 2 aout, l'armée irakienne envahit le Koweït et s'empare du pays en quatre heures.
Georges Bush père n'apprécie pas et prend son téléphone. Il veut que les dirigeants des principaux pays se rallient à sa position. Le Conseil de sécurité de l'ONU vote très rapidement la condamnation de l'invasion du Koweït. Voilà Saddam face au monde occidental. Seul ? Le monde arabe est divisé, attaquer un pays frère ça ne se fait pas !
Après cette guerre qui a tellement été racontée que je trouve inutile d'en rajouter, Saddam Hussein disparaît. On le retrouvera dans un cave, hirsute, tel un animal pris au piège au fond de son terrier. Il est tellement pathétique qu'il en inspire de la pitié. Le monde arabe se sent révolté, humilié : Cet homme poussiéreux, cheveux et barbe longs de plusieurs mois, sale, hagard que les vainqueurs trainent en dehors de son trou, représente les arabes face à ces américains ou occidentaux, triomphants. Ils en arrivent à oublier ses crimes ! Le film sur sa pendaison en rajoutera encore.
Le premier procès ne concernera "que" l'exécution de 148 chiites du village de Doujaïl en 1982 que Saddam avait accusé d'avoir participé à une tentative d'assassinat contre lui, l'exil forcé et la réquisition des propriétés privées de 14 000 habitants de ce village. Trois de ses avocats seront assassinés dès les premiers jours du procès. Après de nombreux rebondissements le procureur général demande la peine de mort pour Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti qui est son demi-frère et contre Taha Yassine Ramadan ancien vice-président.
Finalement Saddam Hussein est condamné à mort par pendaison pour crime contre l'humanité et pendu le 30 décembre. Les peuples ont besoin de héros. On a déjà vu dans le passé des gens ignobles devenir des héros et être élever en symboles simplement parce qu'ils sont morts aux mains des ennemis. Des années plus tard, en 2010 Saddam n'est pas mort et tue trente ou quarante personnes chaque jour. ____________________________________________________________________________________________________________
Slobodan Milosevic adhère dès 1959 à la Ligue des communistes de Yougoslavie. En 1964, il termine ses études de droit à la Faculté de droit de l'Université de Belgrade, travaille dans une société de gaz, puis accède au poste directeur de banque. En 1984 il devient chef de la section communiste de Belgrade. En 1986 prend la tête du Présidium du comité central de la Ligue des communistes de Serbie en remplacement d'Ivan Stambolic et il réélu en 1988. En 1989 il est élu Président de Serbie. Il n'est plus de bon ton de se proclamer communiste dans les pays de l'Est où le communisme à sévit pendant trop longtemps. Que cela ne tienne, Slobodan change le mot et le transforme en socialisme ! Il fait modifier la Constitution en se donnant plus de pouvoir. L'opposition commence à froncer les sourcils, mais en décembre 1992, il est réélu Président et cette fois au suffrage universel direct. Il devient de plus en plus autoritaire et veut appliquer un nationalisme ethnique. Il commence par annuler les petites mesures d'autonomie prisent au Kosovo, mais la Croatie et la Slovénie, elles aussi veulent l'indépendance et déclarent ne plus vouloir adhérer à la République socialiste de Yougoslavie. La fédération se dissout et c'est maintenant la Macédoine et la Bosnie –Herzégovine qui refusent de rejoindre l'union de la Serbie et du Monténégro constituée en avril 1992 et que Milosevic a appelée République Fédérale de Yougoslavie. La Yougoslavie de Tito prend l'eau de toutes parts !
Milosevic déclare deux guerres successives : la première en 1991 contre la Croatie, la deuxième en mars 1992 contre la Bosnie-Herzégovine.
Je me méfie de l'interprétation venant de l’"Occident" de ces guerres et je me refuse de prendre partie pour l'une ou l'autre version que les médias ont bien voulu nous donner. D'autre part le comportement de l'OTAN aura été pour le moins "farineux" comme on dit dans le langage courant. On sait aussi que les Etats-Unis et CIA et l'Angleterre et ses services de renseignements ont joué des rôles souterrains qui, eux non plus, ne sont pas clairs.
On sait que les forces de l'Otan et leurs pilonnages obligent Milosevic à retirer ses troupes et signer un accord le 10 juin 1999. Ce même jour, le Conseil de Sécurité de l'ONU vote une Résolution qui prévoit une administration provisoire de l'ONU (MINUK) et une présence militaire dirigée par l'OTAN (KFOR). Peu après un tribunal pénal international l'inculpe pour crimes de guerres, crimes contre l'humanité et génocide.
En 2000, il est battu à l’élection présidentielle et son régime est renversé. Les américains exigent son arrestation au nouveau gouvernement avant le 31 mars sous peine de sanctions économiques. La justice serbe finit par le sommer de se rendre. Les forces spéciales de la police le traquent et donnent l'assaut le 31 mars 2001, mais Slobodan a des partisans et des gardes du corps et parviennent à résister. Et ce n'est qu'après un siège de 33 heures, organisé par la police, qu'il se rend aux autorités. Il est finalement arrêté le 1er avril 2001 et livré à l'ONU par le gouvernement serbe en juin 2001.
Son procès, débute en février 2002. Il comparaît devant le tribunal pour crimes contre l'humanité, infractions graves aux Conventions de Genève et violation des lois de la guerre. Ce n'est qu'en 2007 que le tribunal commencera à donner son verdict. Il juge que la Serbie n'est pas coupable de génocide, le massacre de Srebrenica n'était pas planifié.. Cependant, il déclare que Milosevic était au courant des risques de massacres en Bosnie et qu'il n'avait rien fait pour les éviter.
Milosevic a des doutes. Il pense qu'il n'est pas bien soigné et demande à être soigné en Russie, mais ses demandes sont rejetées par le tribunal. Comme c'est lui qui assure sa défense, la fin devient difficile. Il meurt avant la fin du procès le 11 mars (2006) et les médecins disent qu'il est mort de mort naturelle à causes des problèmes cardiaques et de l'hypertension, mais ses avocats demandent une autopsie et des analyses toxicologiques. En effet, Milosevic leur avait fait part de ses doutes. Il craignait être victime d'empoisonnement avec des médicaments pour soigner la lèpre ou la tuberculose qui avaient été détecté dans son sang. Il leur avait affirmé avoir peur que l'on soit en train de l'empoisonner.
Le rapport d'autopsie publié le 12 mars conclut que Slobodan Milosevic est bien décédé d'un infarctus du myocarde. Le 17 mars, le tribunal exclut définitivement la thèse de l'empoisonnement. Un nouveau rapport d'analyses toxicologiques affirme qu'aucun poison, médicament ou substance étrangère n'a été retrouvé. Il y a quand même des décès qui arrivent juste au bon moment et évitent des procès longs et coûteux.
Les funérailles de Slobodan Milosevic ont lieu le 18 mars 2006. Plus de 50 000 partisans et de nombreuses personnalités politiques et culturelles occidentales y assistent

Mengistu Haïlé Mariam
Ethiopie:
Mengistu Haïlé Mariam condamné.
Après 12 années de procès fleuves la justice Ethiopienne vient de reconnaître le dictateur communiste Mengistu Haïlé Mariam coupable de génocide pendant la terreur rouge de 1977-1978. Comme Staline, il organisa des purges sanglantes sur tous les opposants supposés "contre-révolutionnaires" Des dizaines de milliers de personnes – dont des milliers d'enfants et d'adolescents – y perdront la vies dans des conditions souvent atroces.

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Fidel Castro

Le 1" août à 21 h 15, la télévision cubaine interrompt ses programmes pour une nouvelle peu banale. Un « message personnel » de trois pages du « Lider Maximo », lu par son secrétaire personnel.
Début du message: - Ma santé, qui a résisté à toutes les épreuves, a été soumise à un stress extrême et a été ébranlée-. Ensuite : -Je délègue, de manière provisoire, mes fonctions de Premier secrétaire du comité central du Parti communiste de Cuba au deuxième secrétaire, le camarade Raul Castro Ruz-.
Castro, 80 ans le 13 août, malade, cède le pouvoir à son frère. Autant dire que c'est le commencement de la fin. Le dictateur communiste tient l'ile depuis 1959. Castro est le plus ancien chef d'État en exercice de la planète, juste après le roi Bhumibol de Thaïlande qui règne depuis 1946 et la reine Elizabeth d'Angleterre (couronnée en 1953). Fidel, a tenu tête à dix présidents américains, depuis Eisenhower jusqu'à George W. Bush. Kennedy lui dut les deux plus graves crises de sa présidence : l'échec cuisant de la baie des Cochons (avril 1961) et la crise des missiles (octobre 1962).
Le mythe Castro,
Castro avec sa barbe de patriarche, le treillis vert olive, ses discours interminables sur l'impérialisme américain et ses cigares a réussi -avec l'aide d'intellos d'un conformisme incompréhensible- à devenir un mythe. Et il y en a beaucoup d'autres ainsi ! Il a même réussi que lui déroule un tapis rouge dans "des démocraties occidentales Castro, un dictateur sanguinaire, mais aussi un imposteur: sa fortune personnelle est estimée à 900 millions de dollars par le magazine américain Forbes alors que des cubains risquent leur vie pour fuir la famine dans des embarcations qui risquent de couler à tout instant. Autour de lui, un entourage mafieux impliqué dans le trafic de stupéfiants. Au ministère de l'Intérieur, par exemple, la section MC - « moneda convertible » (les mauvaises langues disent « marijuana et cocaïne ») - contourne l'embargo américain et lui procure des devises substantielles.
Mais Castro est surtout un régime de fer, où croupissent les dissidents et les « déviants » du régime. Et le système s'est encore durci ces dernières années.
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Immigration

Le Figaro du 22 août publie ces chiffres : Selon l’Organisation des Nations Unies quelques 300 000 africains rentreraient clandestinement en Europe chaque année. Un nombre impossible à déterminer d’autres, périrait dans le désert ou dans la mer victimes de trafiquants dont l’état de leurs "passagers" est le dernier de leurs soucis, ou sont dépouillés et massacrés par eux-mêmes.
L’Espagne et l’Italie avouent leurs impuissances. La première cite des exemples : le vendredi 18 août = 512 immigrés ; samedi 19 = 324 ; dimanche 20 = 432.
L’Italie appelle à la nécessité d’une efficace coopération internationale aussi bien au niveau européen qu’avec les pays du pourtour méditerranéen, afin de bloquer les départs depuis les pays d’origine. La Lybie étant principalement visée.
A côté de ça des gouvernements de gauche font des régularisations massives ce qui a pour conséquence de relancer plus encore les boat people à l’assaut des rivages européens. Plus de 500 000 clandestins devraient ainsi obtenir un permis de séjour. Ce n’est pas le cas des Pays-Bas où les 150 000 à 250 000 clandestins seront renvoyés sans aucune hésitation. De plus, la ministre de l’Intégration a sorti un projet de loi qui rendrait impossible un retour d’un clandestin déjà expulsé. Cette politique aurait diminué de moitié les candidats à l’immigration.
Différentes études démagogues prétendent ériger cette immigration en solution aux problèmes de vieillissement des populations vieillissantes comme c’est le cas de l’Europe. D’autres disent que laisser faire sans réagir, c’est se rendre coupable du crime qui consiste a accepter que des milliers d’hommes, de femmes et enfants périssent dans des conditions effroyables en essayant d’atteindre nos côtes, s’entassent dans des locaux insalubres ou soient la proie de toutes sortes de trafics de gens sans scrupules. C’est pourtant ce qui se passera dans les années à venir.
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Le prix de l'Europe. Vive l'Union Européenne !
En 2006 la France a payé 19 milliards d'euros à l'Europe. Soit environ 1% de son produit intérieur brut. Le budget de l'Union européenne est financé par des contributions des Etats membres qui sont proportionnelles à leurs richesses. Autrement dit les pays bons gestionnaires payent pour les mauvais. Plus le pays est riche et plus il paye. On pourrait y voir une incitation, comme tout contribuable, à faire un peu de black ! Mais je suis vraiment une mauvaise langue !
Sur les 126 milliards d'euros, 7 serviront à payer les gouttes de sueurs des fonctionnaires et élus chargés du fonctionnement. 50 seront reversés aux paysans sous forme de subventions. (10 milliards de ces 50 iront aux paysans français. Ce n'est pas pour cela qu'ils se plaindront moins !); 35 milliards iront aider les régions les moins favorisées. Au fait qu'est-ce que c'est qu'une région défavorisée en Europe ?
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Bombay
Juillet.Sept bombes explosent dans des trains de banlieue faisant 200 morts et de nombreux blessés. Les bombes ont été placées dans les wagons transportant les classes moyennes et des hommes d’affaires
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Après les bombardements israéliens sur le Liban, de centaines milliers de libanais fuient vers la Syrie. Ils sont reçus à Damas, surtout à Alep dans le nord du Pays où ils sont très bien accueillis.
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Timor Oriental.
90 % de la population se déclare catholique, alors qu’elle n’était que de 20% en 1975. Ce mouvement a été provoqué par l’invasion du pays par l’Indonésie musulmane. La population a eu une réaction identitaire et s’est massivement convertie au christianisme. L’Eglise catholique a eu un rôle primordial dans la résistance. Le Timor Oriental comptait en 2005 un million 1.110.000 habitants.
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La riposte à une riposte appelle une autre riposte.
Le 7 novembre 2006, les palestiniens tirent des roquettes Qassam sur la localité Sdérot au sud d'Israël. En représailles les israéliens ripostent avec des tirs d'artillerie –imprécis-qui vont faire 18 morts dans un quartier résidentiel de Beit Hanoum dans la bande de Gaza. Même si la ministre des Affaires Étrangères et celui de la Défense regrettent cette tragédie cela ne suffit pas à calmer la colère des palestiniens qui appellent à la vengeance. Le porte-parole du Hamas a demandé que l'État hébreu soit effacé de la surface de la terre et à reprendre les opérations martyres (attentats suicides)


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