Second tour des élections présidentielles. Emmanuel Macron recueille 66,09% des suffrages exprimés contre 33,91% pour Marine Le Pen.
Abstentions 25,44 %
Blancs 8,51 %,
nuls 2.96 %.
Ainsi exprimée cette information paraît "normale" Pourtant si vous y approchez votre nez vous y sentirez des relents de boue, de vase et de fange. Autrement dit de la pourriture pour ne pas utiliser le mot de Cambronne. Jamais, que je souvienne, des élections n'ont été aussi truquées, manipulées, corrompues. On a pu y découvrir les manœuvres les plus basses. On a déjà pu y voir des primaires étranges où les vainqueurs les plus inattendus ont surgi du néant. François Fillon pour la droite classique l'emportait sur Nicolas Sarkozy et Alain Juppé et Benoît Hamon 58, 86% devant le catalan Manuel Valls 41,14. Bizarre vous avez dit bizarre !

Hamon allait complétement disparaître dans les méandres fangeux de la politique. Mais Fillon paraissait un trop facile vainqueur d'une gauche en pleine débâcle. (Débâcle où l'avait mené le plus nul des présidents de tous les temps).
Trop facile vainqueur ? Il ne fallait pas croire que la gauche, ainsi vaincue allait se laisser faire sans sortir de ses cartons un de ses coups tordus comme elle seule sait faire. Tout comme ils sortirent les diamants de Bokassa pour anéantir Giscard et permettre à Tonton de gagner, il fallait anéantir Fillon. Et voilà, comme par hasard, qu'un dossier atterrit dans les cartons d'un canard barboteur. Vous savez, les canards, ils aiment fouiner dans la boue ! Ils enfoncent même la tête dedans ! Heureux comme tout de plonger dans la vase.
Fillon n'avait rien fait d'extraordinaire que d'autres élus ne fassent pas. On vit même circuler une liste d'une centaine d'élus qui faisaient la même chose -et en premier lieu Jean-Marc Ayrault- mais la gauche a la vue et la mémoire sélectives. Elle y voit que ce qu'elle veut bien voir. Et voilà mon bon François Fillon balayé. Ses adversaires avaient gagné. Ses ennemis, mais aussi ses "amis" exultaient. On ne peut survivre en politique si vous n'êtes pas aussi tordu que les autres.
Restaient donc en lice pour le deuxième tour, la candidate du FN ayant recueilli tous les votes du ras le bol de la France et du rejet des élus socialistes et Macron, inconnu trois ans plus tôt. Macron! Un pion du grand capital, comme aurait dit notre ancien ami Georges. Sorti du chapeau des puissants de la finance, mais détesté du "peuple" pour son arrivisme, son arrogance et son regard laissant entrevoir son "faux-jetonnisme".
Et voilà la France, que dis-je-, le monde entier sonnant la charge contre la candidate du Front National. Les élus, de la gauche, mais aussi de la droite (on sait que notre droite est la plus bête de monde) et tous les medias, prirent leur massue pour taper sur Marine Le Pen.
La massue ? Qu'est-ce que je dis là ? L'artillerie lourde et les armes prohibées. Obama y mit son grain de sel et même Fillon, l'opposant malheureux, jeté à la poubelle par les amis de l'autre candidat, appela à voter pour lui. La folie s'était emparée de la politique. Un matraquage ! Un véritable pilonnage de medias déchaînés. Cinq ans auparavant ces medias avaient fait la même chose contre Sarkozy, tant pis si celui qui allait être élu n'était qu'un pauvre incompétent qui mènerait la France au fond du gouffre. Ceux que l'on appelle les élites sont ainsi faits. Sentant que le bon "peuple lui échappe, la gauche appelle à sa rescousse ses amis journalistes si bien formés qu'ils sont à 95 % de gauche aussi. La manipulation presse et oppresse de plus en plus le bon "peuple". La gauche au pouvoir se munit de plus en plus de lois pour museler ceux qui voudraient l'ouvrir.
Où était passée la démocratie ? Et le bon peuple des "sans dents" comme l'avait appelé l'ex, céda une nouvelle fois et tout comme les moutons de Panurge, et se jeta à la mer d'incertitudes la tête la première. On lui dit de choisir plutôt la peste que le choléra et, anesthésié, il a choisi la peste.
Restait une question : que pensaient les plus de dix millions de personnes qui avaient voté Front National même si leurs votes ne signifiaient qu'un rejet de la gauche.( Une gauche pourrie, incompétente, pratiquant une dictature qui ne cherche qu'à imposer ses lois sociétales. De gré ou de force. Rappelez-vous du 49,3) On les a traînés dans la boue, rejetés, salis, balancés aux gémonies comme s'il s'agissait de pestiférés.
De quel côté est le fascisme ? Qui sont les fascistes? Qui sont les xénophobes ?