Le "canard enchainé" nous sort l'affaire du vainqueur des primaires à droite François Fillon. François Fillon est certainement un bon candidat capable d'enfoncer un peu plus la gauche. Alors on lui sort quelques casseroles.
Ce monsieur aurait embauché sa femme comme attachée parlementaire qui, de ce fait, aurait touché des sommes qui paraissent faramineuses aux smicards et aux retraités (que je suis). Une pratique courante dans ce milieu des élus.
A condition bien sûr qu'ils effectuent vraiment cette mission !! Ce que n'aurait pas fait madame Fillon ?
C'est très bien canard enchainé de dénoncer ces magouilles politiciennes, mais quand même, le citoyen lambda, grâce à internet devient de moins en moins idiot et supporte de moins en moins les manipulations. Il se pose principalement deux questions:
D'abord comment cette information lui est-elle parvenue ? Par un "ami" vaincu aux primaires et qui n'accepte pas sa défaite ? Par la gauche pour salir un homme qui paraissait honnête? Par les services de Poutine pour faire gagner Marine le Pen aux présidentielles comme l'insinuent certains ?
Puis, le vilain petit canard, si prompt et si zélé à sauter sur les "affaires" de la droite, comment se fait-il qu'il ait omis de publier :
Il a omis de critiqué la "bonne gestion" des portiques de l'écotaxe par Ségolène Royale qui aura coûté un milliard d'euros aux contribuables.
Il a omis de critiquer la même Ségolène Royale dans sa gestion des finances de la Région Poitou Charentes et ses cent trente millions d'emprunts pourris.
Il a omis de critiquer Jean-Marc Ayrault quand venant d'être nommé Premier ministre, il embaucha sa femme à l’Assemblée Nationale comme chargée d'une mission mystère !
Le canard resta muet comme une carpe quand notre président ordinaire nomma Ségolène vice-présidente de la Banque Publique d'Investissements. Nommée à ce poste par ses compétences ? Le français lambda en doute ! Emploi fictif ?
Muet comme une carpe aussi quand Mazarine Pingeot fut nommée administratrice de la Grande Bibliothèque. Nommée elle aussi par ses compétences ? Ben voyons !
Et quand Clémentine Aubry (suivez mon regard) fut nommée administratrice de l'auditorium du musée du Louvre. Où était donc le canard ? Arrivée là par ses compétences ou par l'influence de sa mère ?
Et pour le fils Le Drian ? Thomas de son prénom, -mais le prénom importe peu- élève très moyen engagé par la Société Nationale Immobilière directement à un poste très élevé.
Le canard a aussi omis de parler de la nomination de Salomé Peillon comme chargée de mission à l'ambassade de France en Israël. Comment se fait-il ?
Il ne se posa pas de question non plus quand Jérémie Martin fut recruté par le Conseil Général de Midi-Pyrénées lui aussi comme chargé de mission. Les missions ont bon dos pour caser les fils à papa! Et si on épluchait un peu plus, la liste serait longue !!!!!
Mais le canard est non seulement enchainé, mais myope .............ou alors il y a autre chose.
Il faudrait donner un petit conseil à François Fillon s'il est élu. Un contrôle fiscal discret au canard expliquerait peut-être beaucoup de choses, par exemple les subventions que lui alloue la gauche !

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En janvier 2017, Le Canard Enchaîné jette le fiel qui le nourrit sur des pratiques supposées douteuses de l'ancien député de la Sarthe. L'affaire Fillon est née.

"L'affaire Fillon", depuis les révélations du Canard Enchaîné à l'élimination d'un futur président qui ne correspondait pas à leurs idées. La collusion entre le pouvoir judiciaire, l'exécutif et la presse.

La rapidité avec laquelle l'affaire a été traitée dès le début est stupéfiante. Et ce qui est stupéfiant aussi c'est la passivité avec laquelle les français l'accueillirent. On emmenait un homme pour le lyncher –c'était aussi gros que l'Everest- et personne ne bougea un seul doigt pour protester contre un aussi louche empressement, étonnant non? On voulait éliminer le principal candidat de l'opposition sans laisser parler les unes. Si on examine l'Histoire on retrouve souvent ce comportement antidémocratique de la gauche. Un candidat trop fort on le tue, sinon physiquement, au moins professionnellement et intellectuellement.
Si les juges avaient suivi la procédure ordinaire, il était impossible de faire comparaître François Fillon devant un tribunal avant l'élection présidentielle, ils choisirent donc d'ouvrir une instruction qui permettrait sa mise en examen. Et tout le monde sait qu'en France une mise en examen équivaut à une pré-condamnation. Ce n'est plus un présumé innocent, mais un futur coupable !
On retrouve ensuite tous les méandres de la justice. A quand une justice juste ? Serait-ce un rêve utopique ?
À peine l'instruction ouverte, et dans la plus grande précipitation, les juges d'instruction furent désignés et à peine désignés étudièrent le dossier pendant le week-end (!!??) et, aussitôt, convoquèrent Fillon et son épouse Penelope pour les mettre en examen. A part éliminer le candidat à la présidence où était l'urgence? L'affaire datait à plusieurs années. Ce comportement des juges prouvait qu'ils avaient conscience que la mise en examen allait empêcher François Fillon d'être élu. Cette interférence du judiciaire dans un processus électoral démocratique est un problème gravissime et intolérable.
Une autre "incohérence " vient agrandir "l'assassinat" du malheureux François Fillon : dans l'empressement les juges avaient saisi le Parquet National Financier, mais était-ce logique ?
Le parquet national financier a, comme mission, de lutter contre la grande délinquance financière. Selon la loi, il a la compétence pour traiter les affaires d'une grande complexité dans les détournements de fonds publics. Des instructions qui durent parfois des années L'affaire Fillon était d'une grande simplicité. Sans compter que de nombreux parlementaires se trouvaient dans le même cas. La preuve c'est que dans les mois qui suivirent on étudia cette pratique pour l'interdire. Pourquoi les autres élus ne furent-ils pas inquiétés ? (l'affaire Ferrant par exemple ou celui des "assistants parlementaires" du Modem ? Et pourquoi, par la suite, on l'oublia vite et tout continua comme avant ?
Tout ceci prouve que si le parquet national financier fut saisi précipitamment dès le premier jour de la sortie de l'article du Canard enchaîné, il n'y avait d'autres raisons que la dimension politique.

En ce qui concerne la justice, François Fillon figurait dans le fumeux mur des cons. Donc à traiter comme tel dans les procès ! Un semblable mur – mur de la honte de la justice- existait-il pendant l'inquisition ?
Pour la gauche, François Fillon était un trop dangereux adversaire. (Tous les sondages le donnaient gagnant) Pour la presse, 90 % à gauche, il représentait l'ennemi à abattre. En cause : ses idées à contre-courant du politiquement correct. C’est-à-dire du conformisme ambiant qu'elle a réussi à inculquer au "peuple" français.
Ce n'était plus un parquet national financier, mais un parquet national politique destiné à abattre l'ennemi qui ne pensait pas comme eux et qui pourrait saboter leur "travail"!
On n'allait pas tuer Fillon physiquement, mais politiquement et intellectuellement. Vive la France et vive la république !!

Par malheur pour le pays, François Fillon allait commettre la même erreur que Giscard d'Estaing avec les diamants de Bokassa : traiter ces accusations par le mépris et ne pas comprendre que l'association de ces trois composantes vient à bout de tous ceux qui ne savent pas se défendre. En proclamant qu'il faisait confiance au Parquet national financier François Fillon croyait encore au père Noël !
Giscard offrit la France sur un plateau à Mitterrand, Fillon aller le faire à Macron.
Il comprit trop tard qu'il y avait complot. Tout une partie de magistrats a été nommée et mise en place par François Hollande et Christiane Taubira. Ces deux noms devraient suffire à expliquer la haine qui les habite sans avoir besoin de préciser que ces magistrats sont très proches du syndicat de la magistrature. Ils ont agi selon leurs idées et convictions politiques qui ne sont évidemment pas celles de leur victime. Qui plus est on mit à la tête de l'instruction le juge Tournaire.
Il faut rappeler que le juge d'instruction est désigné par le président du tribunal de grande instance. Dans ce cas le choix ne se fit pas au hasard ni objectivement. On préféra le "juge de fer", celui qui broierait sans pitié le encore "présumé innocent". Les bourreaux n'étaient pas choisis parmi des gringalets, il fallait des hommes forts qui n'aient pas besoin de se prendre en plusieurs fois pour couper une tête.
En parenthèse : Le mur des cons révélé par un journaliste qui n'avait pas prévu les représailles qu'il allait subir, illustre parfaitement que les idées prônées en 1968 sont encore appliquées aujourd'hui. En voici un bref résumé : "Soyez partiaux… Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l'enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l'ouvrier contre le patron, pour l'écrasé contre la compagnie d'assurances de l'écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice".
Elles ont certainement effacé celles qui existaient auparavant, mais elles sont aussi dangereuses pour le justiciable. Les juges sont tout-puissants, capables de broyer n'importe qui puisque leur justice est "rendue" selon leur interprétation de la loi. Ils nous rappellent les Torquemada de l'inquisition.

Et, je me répète, les français dans leur majorité tombèrent dans le piège tendu par cet ensemble de pourriture. D'ailleurs, ils n'y tombèrent pas ! Ils y sautèrent à pieds joints. Cela démontre à quel point nous sommes manipulés ! Marine Lepen et son parti sont présentés comme le diable en personne. Au point que personne dans son propre entourage n'ose dire qu'il vote pour elle. Toutes les lois sociétales n'ont trouvé qu'une timide opposition, alors que dans le privé elles ne trouvent que très peu de soutien. Le politiquement correct est appliqué à la lettre par un troupeau de mouton conformiste à un niveau peut-être jamais atteint jusqu'à présent. On peut en être étonné, mais observez un troupeau de moutons. À part les premiers, les autres suivent, têtes baissées, le nez dans la poussière et dans les crottes de ceux qui marchent devant.
Macron, que personne ne connaissait fut élu, Fillon disparut de la politique et les cons restèrent cons. Vive la République et vive la France !