La guerre civile d'Espagne n'est pas terminée

Les catholiques espagnols ont du soucis à se faire.

Prenons un fait qui peut paraître anodin, mais qui peut illustrer le climat qui s'installe en Espagne :
Deux conseillers municipaux de Madrid ont été inculpés. L'une pour un délit contre les droits fondamentaux de liberté religieuse et l'autre pour offenses humiliantes aux victimes d'attentats. . Les deux sont membres du parti politique Podemos.
Guillermo Zapata, conseiller municipal à la Culture -donc avec un QI élevé- déjà connu pour ses provocations antisémites comme celle-ci : Comment fait-on entrer cinq cents juifs dans un taxi ? Et la réponse démontrant une intelligence supérieure : En les réduisant en cendres !

Il fut inculpé pour cette phrase concernant Irène Villa: Han tenido que cerrar el cementerio de Alcàsser para que no vaya Irene Villa a por repuestos" (Il a fallu fermer le cimetière d'Alcàsser pour ne pas qu'Irène Villa aille y chercher des pièces de rechanges.)
Qui est Irène Villa ? Irène Villa est une journaliste, écrivain et psychologue -presse écrite et radio- et skieuse paralympique. A l'âge de 12 ans, elle et sa mère furent victimes d'un attentat d'ETA. Elle y perdit les deux jambes et trois doigts de sa main gauche.)
Guillermo Zapata a bénéficié d'un non-lieu (Il ne faut pas demander les opinions politiques du juge)

Rita Mestre (ou Maestre suvant les sources) porte-parole du Conseil Municipal, est inculpée pour avoir participé à une manifestation pacifique contre la présence d'une chapelle dans les locaux d'une université. C'est du moins ce qu'elle dit.
Les caméras de surveillances la montrent avec des pancartes du portrait du pape barré de la croix gammée, puis torse nu à l'intérieur de la chapelle criant ces slogans :
Me cago en Dios.........................................................Je chie sur Dieu.
Vaticano poder clitoriano ……………………...........Vatican pouvoir clitorien.
Vamos a quemar la conferencia episcopal……………Nous allons brûler la conférence épiscopale.
El papa no nos deja comernos las almejas……………Le pape ne nous laisse pas nous manger les "moules"
Arderéis como en el 36…………………….……….Vous brûlerez comme en 36.
Sacar los rosarios de nuestros ovarios………………..Sortez les rosaires de nos ovaires.
Menos rosarios y más bolas chinas…………………..Moins de rosaires et plus boules chinoises.

Il faut dire qu'il a fallu allez voir sur Internet ce qu'étaient les petites boules chinoises: Les boules chinoises sont des petites boules que l'on s'introduit dans le vagin. A l'intérieur il y a d'autres boules plus petites et le choc entre est sensé procurer du plaisir aux femmes et une lubrification du vagin.

A l'heure où ces lignes sont écrites le verdict n'a pas encore été rendu, mais parions qu'elle aussi sera acquittée.

Et voici comment voient les chose ceux de Podemos

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Rita! sage comme une image devant le juge. Une martyre brûlée par l'Eglise. Et sous la gravure ce commentaire: Torquemada revient.

Comment voulez-vous que ces deux Espagne se rencontrent un jour ?

Mais ceci n'est qu'un détail. Comme en 1931 les mesures contre l'Eglise et les catholiques en général commencent à pleuvoir. Chaque jour TV13 sensée être proche de l'Eglise en annonce des nouvelles. Elles correspondent au vieil anticléricalisme radical de toujours des gauches.

• Suppression (par "erreur") de noms de rues rappelant les victimes martyres à cause de leur foi pendant la guerre civile.
• Interdiction d'aumôneries dans les établissements d'enseignement.
• Interdiction de représentants élus dans les processions. Il y en a même qui proposent de faire des processions "laïques" et d'autres des "pasos" obscènes comme des représentations de vagins.
• Suppressions des subventions aux établissements d'enseignement religieux (Enseignement libre en France Ni un euro a los colegios que recen. Pas un euro aux collèges où l'on prie.
• Supprimer les cours de religion (déjà facultatifs) et réussir à ce que l'enseignement soit entièrement laïc.
• Annulation du Concordat avec le Saint Siège. Ce concordat fut signé en 1953 et revu sous la "democracia" en 1976 et 1979.
• Elimination-récupération de toutes les aumôneries, services religieux dans les institutions publiques, prisons, ambassades etc. ce qui permettrait la récupération de ces biens propriété de l'Eglise
• Suppression de la case destinée à l'intention de verser à l'Eglise un pourcentage (0.07 %) de ses impôts dans les déclarations de revenus.
• Dépénalisation des offenses aux sentiments religieux.
• Ces derniers mois des actes de vandalisme se sont succédés dans diverses provinces espagnoles.
• Substitution de la loi actuelle de liberté religieuse par celle de "loi de Liberté de Conscience" pour supprimer le droit des espagnols à protéger leurs croyances.
• Une autre des revendications de Podemos est : Que l'Eglise Catholique paye l'impôt sur les biens immobiliers. Cette exonération n'est pas un "privilège" accordée uniquement à l'Eglise catholique. Toutes les associations déclarées d'utilité publique, les bâtiments sièges des partis politiques, les ONGS sont pareillement exonérées, mais seule l'Eglise catholique est attaquée.
• Suppression des célébrations religieuses dans les actes officiels

Dans des villes gouvernées par Podemos ou des coalitions Podemos-parti socialiste, (Séville, Valence, Barcelone, p.ex.) des élus ont porté plainte pour s'être vu interdire d'assister à des actes religieux dans les fêtes patronales.
Une organisation laïciste, Europa Laica, proche de Podemos, a lancé une campagne appelée "ne m'inscrit pas aux cours de religion" destinée aux enfants.
Un spectacle de marionnettes organisé à Madrid pour des enfants de trois et quatre ans faisait l'apologie de la violence. On y voyait des religieuses, des gardes-civils et des juges se faire tuer et une femme enceinte s'enfoncer un couteau dans le ventre.

La guerre civile Espagnole n'est pas encore terminée. Elle risque de se reproduire à cause de ces gens qui profitent honteusement du dégoût provoqué par la corruption de tous les partis politiques traditionnels. Une fois de plus ce sera l'Eglise catholique qui en subira les conséquences.

La guerre civile d'Espagne n'est pas terminée.