2006mauvais milléssime
pour les dictateurs
La mort d'Augusto Pinochet
L'ancien dictateur du Chili est donc mort à 91 ans sans avoir été
jugé. Ses adversaires ou plutôt ses ennemis le dénoncent
comme un dictateur sanguinaire tant de l'extérieur comme de l'intérieur,
mais ses partisans l'honorent comme 'homme ayant sauvé son pays
du communisme. Pinochet a eu le tort de vivre à une époque
où le politiquement correct veut que l'on soit violemment contre
la droite. Le général a imposé pendant dix sept ans
sa volonté à la fois par la force et par la ruse. Avec,
en pleine guerre froide, le soutien des Etats-Unis toujours soucieux d'écarter
le communisme de leurs frontières.
.
Le 8 février 1991, le président Patricio Aylwin avait présenté
un rapport à la télévision. 2000 pages qui recensaient
les victimes de la dictature. Selon ce rapport 2279 personnes auraient
été assassinées, 641 morts dans des conditions non
encore élucidées et 957 détenus auraient disparus.
Le général Contreras, un de ses proches, prête à
Pinochet, des propos qui effacent radicalement le peu de sympathie qu'on
aurait pu avoir envers lui -" se moque de tout cela. Il résume
ainsi ses sentiments : Les vainqueurs n'ont pas de comptes à rendre
aux vaincus"-
Petite réflexion personnelle : Ce que ne sait pas Pinochet et que
j'ai constaté à plusieurs reprises, c'est que c'est souvent
les vaincus qui écrivent l'Histoire et il La raconte à leur
façon.
La justice espagnole et son arrestation à Londres avaient quelque
peu bousculé les derniers mois du vieil homme. Il avait réussi
à se libérer d'une justice britannique embarrassée
qui, elle-même, s'en était sortie en lui trouvant une "démence
légère" et, si au Chili, le juge Juan Guzman avait
pris le relais du juge espagnol et l'avait poursuivit sans relâche,
il n'avait jamais réussi à organiser un procès. Après
son décès, le juge se console en disant : -Sa disparition
ne change rien. Beaucoup de portes et de fenêtres ont été
ouvertes par mon travail-.
Les américains à travers le New York Times font de lui un
bilan mi-figue, mi-raisin. D'un côté la terreur avec un appareil
répressif, effrayant connu sous le nom de DINA (directoire national
du renseignement) qui persécutait, torturait et tuait les opposants
à l'intérieur et quelques fois à l'extérieur
du Chili. De l'autre une économie florissante. Une exception en
Amérique latine !. S'il n'était pas un expert en économie,
il avait réuni une équipe de technocrates qui ont appliqué
un plan radical de redressement économique. Les tentatives de grèves
et les manifestations qui auraient pu ralentir ce processus ont été
sévèrement réprimées par la police secrète.
L'économie de marché a ainsi pu s'installer et se développer.
Résultat: depuis les années 1980, le PNB du Chili connaît
une croissance de + de 6% chaque année. La meilleure performance
de toute l'Amérique du Sud.
Les Etats-Unis lui gardent donc une certaine reconnaissance ou une reconnaissance
certaine !! ____________________________________________________________________________________ Pendaison
de Saddam Hussein Saddam Hussein
Saddam Hussein serait né le 28 avril 1937 et pendu le 30 décembre
pour crimes contre l'humanité. On pourrait dire comme d'habitude
: choyé et décoré si vous êtes vainqueur, fusillé
si vous êtes vaincu ! Dans son cas, il a été vaincu.
Il est jugé le 5 novembre dans un endroit tenu secret pour éviter
que ses partisans tentent de le délivrer et pendu rapidement pour
les mêmes raisons. Sa pendaison, filmée à l'aide d'un
téléphone mobile fera certainement de lui un demi-dieu dans
le monde arabe. Celui-ci préfère encore un arabe, même
si ce n'est qu'un dictateur sanguinaire, qu'un américain "libérateur"
et gendarme du monde.
Vice-président de la République de 1968 à 1979 puis
Président de 1979 à 2003, il est renversé lors de
l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis auxquels s'étaient joints
la Grande-Bretagne, l'Espagne et une coalition de pays.
On sait très peu de choses sur l'enfance et la jeunesse de Saddam.
La version connue a été très romancée par
le "dictateur" lui-même ou ses "biographes".
Son père serait mort ou les aurait abandonné, sa mère,
ses frères et lui, quand il était enfant. Le nouveau compagnon
de sa mère est violent le fait travailler dès l'âge
de 6 ans comme berger. Ils habitent une maison en torchis composée
d'une seule pièce sans eau ni électricité. A huit
ans il s'enfuit et il es recueilli par une frère de sa mère,
ancien officier devenu instituteur qui va tout de suite s'occuper de son
éducation. Pendant ses études primaires, il doit aussi faire
des petits métiers pour participer aux frais qu'il occasionne.
Puis il échoue au concours d'entrée à l'école
militaire. Après des études secondaires, il entre dans le
parti Baas. Ce parti, présent dans pratiquement tout le monde arabe,
prône un nationalisme arabe laïc et milite pour l'unité
du monde arabe. Le parti est interdit ce qui vaut au jeune Saddam de vivre
dans la clandestinité. Quelques actions, notamment l'assassinat
d'un informateur de la police, lui valent quelques mois de prison en compagnie
de son oncle. Il participe aussi à une tentative de coup d'Etat
qui va complètement rater. En 1959, il fait partie du groupe qui
tente d'assassiner le général Kassem. C'est la suite de
sa vie après cette tentative d'assassinat qui va être le
plus romancée et embellie. Trop longue et sans intérêt
pour être racontée. Au Caire, il obtient quand même
un diplôme et commence des études de droit….qu'il abandonne
aussitôt pour rentrer en Irak.
En 1963, les nationalistes baasistes parviennent à renverser le
général Kassem. Saddam retrouve Michel Aflaq, un dirigeant
baasiste qui le prend un peu sous son aile et lui confie quelques missions.
De retour en Irak il est chargé du recrutement de militants. En
1964, il avait projeté d'assassiner le Président, mais la
police découvre le complot et le jette en prison où il restera
jusqu'en juillet 1966. A cette époque, il parvient à s'évader
lors d'un transfert et se remet à comploter en créant une
nouvelle branche, clandestine, du Baas.
En 1968 le parti Baas prend le pouvoir en faisant un coup d'Etat. Alors
qu'il n'a aucun pouvoir officiel, Saddam Hussein limoge le Premier ministre
et le ministre de la Défense et prend le commandement des services
de sécurité, puis le poste de vice-président du Bureau
révolutionnaire. Comment a-t-il osé faire cela ? Eh bien
avec la protection de son oncle le général Ahmad Hasan al-Bakr,
président de la République et dirigeant baasiste. Il a 31
ans! Peu à peu, il va éliminer tous ses rivaux et va s'ériger
en chef dans Bagdad, capitale d'Irak. Il devient vice président
de la République en 1971. Pour atteindre le pouvoir, il copie le
modèle soviétique. Un proverbe arabe dit à peu près
cela: pour que les feuilles du haut restent vertes et qu'il donne des
fruits, il faut couper celles du bas. Ce proverbe s'applique comme un
gant à son cas. Son parti, le parti Baas, devient le maître
du pays, rien ne peut se faire sans son consentement, mais bientôt
le parti, lui-même, est entre les mains de Saddam qui le dirige
avec un despotisme absolu. Puis, on n'est jamais aussi bien servi que
par soi-même, lui qui ne put entrer à l'école militaire,
se donne le grade de général (honoraire pour l'instant).
Pourtant toutes ces concentrations de pouvoirs et ce despotisme vont avoir
un côté positif pour le peuple irakien. Alors qu'il n'est
que vice –président, il nationalise à tout va et surtout
les compagnies pétrolières qui étaient entre les
mains de compagnies étrangères. Les pétrodollars
affluent dans les caisses irakiennes et le pays connaît un essor
économique et industriel sans précédents.
En 1973, il supprime le mot honoraire et devient général
tout court. Son oncle, le président de la République, se
sent subitement malade et lui cède sa place. A quarante deux ans
il a accédé au poste de président de la République
et au grade de général. Pour un enfant qui devait aller
garder les moutons et les chèvres pieds nus à six ans ce
n'est pas mal. Un seul petit problème : quelques gêneurs
ne sont plus là pour l'applaudir. Entre eux 22 cadres du parti
qui sont arrêtés et accusés de haute trahison en pleine
assemblée sur ses ordres. Leur exécution est filmée
et va être retransmise dans tout le monde arabe. Un nouveau chef
est né. Il utilisera tous les moyens des dictateurs pour contrôler
tous les rouages d'un pays. La presse et l'armée sont muselées
par la peur et des opposants il n'y en a pas.
En juillet 1990 Saddam accuse son voisin le Koweït de lui voler son
pétrole à partir de nappes à cheval sur la frontière
entre les deux pays, de dépasser les quotas convenus et de ce fait
empêcher une hausse des prix du brut. Le ton monte entre les deux
pays et l'Irak concentre des troupes près de la frontière.
Sentant le danger, l'OPEP décide une hausse de 18 à 21 dollar
le baril. Trop tard, la décision devait déjà être
prise. Le 2 aout, l'armée irakienne envahit le Koweït et s'empare
du pays en quatre heures.
Georges Bush père n'apprécie pas et prend son téléphone.
Il veut que les dirigeants des principaux pays se rallient à sa
position. Le Conseil de sécurité de l'ONU vote très
rapidement la condamnation de l'invasion du Koweït. Voilà
Saddam face au monde occidental. Seul ? Le monde arabe est divisé,
attaquer un pays frère ça ne se fait pas !
Après cette guerre qui a tellement été racontée
que je trouve inutile d'en rajouter, Saddam Hussein disparaît. On
le retrouvera dans un cave, hirsute, tel un animal pris au piège
au fond de son terrier. Il est tellement pathétique qu'il en inspire
de la pitié. Le monde arabe se sent révolté, humilié
: Cet homme poussiéreux, cheveux et barbe longs de plusieurs mois,
sale, hagard que les vainqueurs trainent en dehors de son trou, représente
les arabes face à ces américains ou occidentaux, triomphants.
Ils en arrivent à oublier ses crimes ! Le film sur sa pendaison
en rajoutera encore.
Le premier procès ne concernera "que" l'exécution
de 148 chiites du village de Doujaïl en 1982 que Saddam avait accusé
d'avoir participé à une tentative d'assassinat contre lui,
l'exil forcé et la réquisition des propriétés
privées de 14 000 habitants de ce village. Trois de ses avocats
seront assassinés dès les premiers jours du procès.
Après de nombreux rebondissements le procureur général
demande la peine de mort pour Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti qui est
son demi-frère et contre Taha Yassine Ramadan ancien vice-président.
Finalement Saddam Hussein est condamné à mort par pendaison
pour crime contre l'humanité et pendu le 30 décembre. Les
peuples ont besoin de héros. On a déjà vu dans le
passé des gens ignobles devenir des héros et être
élever en symboles simplement parce qu'ils sont morts aux mains
des ennemis. Des années plus tard, en 2010 Saddam n'est pas mort
et tue trente ou quarante personnes chaque jour. ____________________________________________________________________________________________________________ Slobodan
Milosevic adhère dès 1959 à
la Ligue des communistes de Yougoslavie. En 1964, il termine ses études
de droit à la Faculté de droit de l'Université de
Belgrade, travaille dans une société de gaz, puis accède
au poste directeur de banque. En 1984 il devient chef de la section communiste
de Belgrade. En 1986 prend la tête du Présidium du comité
central de la Ligue des communistes de Serbie en remplacement d'Ivan Stambolic
et il réélu en 1988. En 1989 il est élu Président
de Serbie. Il n'est plus de bon ton de se proclamer communiste dans les
pays de l'Est où le communisme à sévit pendant trop
longtemps. Que cela ne tienne, Slobodan change le mot et le transforme
en socialisme ! Il fait modifier la Constitution en se donnant plus de
pouvoir. L'opposition commence à froncer les sourcils, mais en
décembre 1992, il est réélu Président et cette
fois au suffrage universel direct. Il devient de plus en plus autoritaire
et veut appliquer un nationalisme ethnique. Il commence par annuler les
petites mesures d'autonomie prisent au Kosovo, mais la Croatie et la Slovénie,
elles aussi veulent l'indépendance et déclarent ne plus
vouloir adhérer à la République socialiste de Yougoslavie.
La fédération se dissout et c'est maintenant la Macédoine
et la Bosnie –Herzégovine qui refusent de rejoindre l'union
de la Serbie et du Monténégro constituée en avril
1992 et que Milosevic a appelée République Fédérale
de Yougoslavie. La Yougoslavie de Tito prend l'eau de toutes parts !
Milosevic déclare deux guerres successives : la première
en 1991 contre la Croatie, la deuxième en mars 1992 contre la Bosnie-Herzégovine.
Je me méfie de l'interprétation venant de l’"Occident"
de ces guerres et je me refuse de prendre partie pour l'une ou l'autre
version que les médias ont bien voulu nous donner. D'autre part
le comportement de l'OTAN aura été pour le moins "farineux"
comme on dit dans le langage courant. On sait aussi que les Etats-Unis
et CIA et l'Angleterre et ses services de renseignements ont joué
des rôles souterrains qui, eux non plus, ne sont pas clairs.
On sait que les forces de l'Otan et leurs pilonnages obligent Milosevic
à retirer ses troupes et signer un accord le 10 juin 1999. Ce même
jour, le Conseil de Sécurité de l'ONU vote une Résolution
qui prévoit une administration provisoire de l'ONU (MINUK) et une
présence militaire dirigée par l'OTAN (KFOR). Peu après
un tribunal pénal international l'inculpe pour crimes de guerres,
crimes contre l'humanité et génocide.
En 2000, il est battu à l’élection présidentielle
et son régime est renversé. Les américains exigent
son arrestation au nouveau gouvernement avant le 31 mars sous peine de
sanctions économiques. La justice serbe finit par le sommer de
se rendre. Les forces spéciales de la police le traquent et donnent
l'assaut le 31 mars 2001, mais Slobodan a des partisans et des gardes
du corps et parviennent à résister. Et ce n'est qu'après
un siège de 33 heures, organisé par la police, qu'il se
rend aux autorités. Il est finalement arrêté le 1er
avril 2001 et livré à l'ONU par le gouvernement serbe en
juin 2001.
Son procès, débute en février 2002. Il comparaît
devant le tribunal pour crimes contre l'humanité, infractions graves
aux Conventions de Genève et violation des lois de la guerre. Ce
n'est qu'en 2007 que le tribunal commencera à donner son verdict.
Il juge que la Serbie n'est pas coupable de génocide, le massacre
de Srebrenica n'était pas planifié.. Cependant, il déclare
que Milosevic était au courant des risques de massacres en Bosnie
et qu'il n'avait rien fait pour les éviter.
Milosevic a des doutes. Il pense qu'il n'est pas bien soigné et
demande à être soigné en Russie, mais ses demandes
sont rejetées par le tribunal. Comme c'est lui qui assure sa défense,
la fin devient difficile. Il meurt avant la fin du procès le 11
mars (2006) et les médecins disent qu'il est mort de mort naturelle
à causes des problèmes cardiaques et de l'hypertension,
mais ses avocats demandent une autopsie et des analyses toxicologiques.
En effet, Milosevic leur avait fait part de ses doutes. Il craignait être
victime d'empoisonnement avec des médicaments pour soigner la lèpre
ou la tuberculose qui avaient été détecté
dans son sang. Il leur avait affirmé avoir peur que l'on soit en
train de l'empoisonner.
Le rapport d'autopsie publié le 12 mars conclut que Slobodan Milosevic
est bien décédé d'un infarctus du myocarde. Le 17
mars, le tribunal exclut définitivement la thèse de l'empoisonnement.
Un nouveau rapport d'analyses toxicologiques affirme qu'aucun poison,
médicament ou substance étrangère n'a été
retrouvé. Il y a quand même des décès qui arrivent
juste au bon moment et évitent des procès longs et coûteux.
Les funérailles de Slobodan Milosevic ont lieu le 18 mars 2006.
Plus de 50 000 partisans et de nombreuses personnalités politiques
et culturelles occidentales y assistent
Mengistu
Haïlé Mariam Ethiopie:
Mengistu Haïlé Mariam condamné.
Après 12 années de procès fleuves la justice Ethiopienne
vient de reconnaître le dictateur communiste Mengistu Haïlé
Mariam coupable de génocide pendant la terreur rouge de 1977-1978.
Comme Staline, il organisa des purges sanglantes sur tous les opposants
supposés "contre-révolutionnaires" Des dizaines
de milliers de personnes – dont des milliers d'enfants et d'adolescents
– y perdront la vies dans des conditions souvent atroces.
Le 1" août à 21 h 15, la télévision cubaine interrompt ses programmes pour une nouvelle peu banale. Un « message personnel » de trois pages du « Lider Maximo », lu par son secrétaire personnel.
Début du message: - Ma santé, qui a résisté à toutes les épreuves, a été soumise à un stress extrême et a été ébranlée-. Ensuite : -Je délègue, de manière provisoire, mes fonctions de Premier secrétaire du comité central du Parti communiste de Cuba au deuxième secrétaire, le camarade Raul Castro Ruz-.
Castro, 80 ans le 13 août, malade, cède le pouvoir à son frère. Autant dire que c'est le commencement de la fin. Le dictateur communiste tient l'ile depuis 1959. Castro est le plus ancien chef d'État en exercice de la planète, juste après le roi Bhumibol de Thaïlande qui règne depuis 1946 et la reine Elizabeth d'Angleterre (couronnée en 1953). Fidel, a tenu tête à dix présidents américains, depuis Eisenhower jusqu'à George W. Bush. Kennedy lui dut les deux plus graves crises de sa présidence : l'échec cuisant de la baie des Cochons (avril 1961) et la crise des missiles (octobre 1962). Le mythe Castro,
Castro avec sa barbe de patriarche, le treillis vert olive, ses discours interminables sur l'impérialisme américain et ses cigares a réussi -avec l'aide d'intellos d'un conformisme incompréhensible- à devenir un mythe. Et il y en a beaucoup d'autres ainsi ! Il a même réussi que lui déroule un tapis rouge dans "des démocraties occidentales Castro, un dictateur sanguinaire, mais aussi un imposteur: sa fortune personnelle est estimée à 900 millions de dollars par le magazine américain Forbes alors que des cubains risquent leur vie pour fuir la famine dans des embarcations qui risquent de couler à tout instant. Autour de lui, un entourage mafieux impliqué dans le trafic de stupéfiants. Au ministère de l'Intérieur, par exemple, la section MC - « moneda convertible » (les mauvaises langues disent « marijuana et cocaïne ») - contourne l'embargo américain et lui procure des devises substantielles.
Mais Castro est surtout un régime de fer, où croupissent les dissidents et les « déviants » du régime. Et le système s'est encore durci ces dernières années.
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Immigration
Le Figaro du 22 août publie ces chiffres : Selon l’Organisation
des Nations Unies quelques 300 000 africains rentreraient clandestinement
en Europe chaque année. Un nombre impossible à déterminer
d’autres, périrait dans le désert ou dans la mer victimes
de trafiquants dont l’état de leurs "passagers"
est le dernier de leurs soucis, ou sont dépouillés et massacrés
par eux-mêmes.
L’Espagne et l’Italie avouent leurs impuissances. La première
cite des exemples : le vendredi 18 août = 512 immigrés ;
samedi 19 = 324 ; dimanche 20 = 432.
L’Italie appelle à la nécessité d’une
efficace coopération internationale aussi bien au niveau européen
qu’avec les pays du pourtour méditerranéen, afin de
bloquer les départs depuis les pays d’origine. La Lybie étant
principalement visée.
A côté de ça des gouvernements de gauche font des
régularisations massives ce qui a pour conséquence de relancer
plus encore les boat people à l’assaut des rivages européens.
Plus de 500 000 clandestins devraient ainsi obtenir un permis de séjour.
Ce n’est pas le cas des Pays-Bas où les 150 000 à
250 000 clandestins seront renvoyés sans aucune hésitation.
De plus, la ministre de l’Intégration a sorti un projet de
loi qui rendrait impossible un retour d’un clandestin déjà
expulsé. Cette politique aurait diminué de moitié
les candidats à l’immigration.
Différentes études démagogues prétendent ériger
cette immigration en solution aux problèmes de vieillissement des
populations vieillissantes comme c’est le cas de l’Europe.
D’autres disent que laisser faire sans réagir, c’est
se rendre coupable du crime qui consiste a accepter que des milliers d’hommes,
de femmes et enfants périssent dans des conditions effroyables
en essayant d’atteindre nos côtes, s’entassent dans
des locaux insalubres ou soient la proie de toutes sortes de trafics de
gens sans scrupules. C’est pourtant ce qui se passera dans les années
à venir.
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Le prix de l'Europe. Vive l'Union Européenne
!
En 2006 la France a payé 19 milliards d'euros à l'Europe.
Soit environ 1% de son produit intérieur brut. Le budget de l'Union
européenne est financé par des contributions des Etats membres
qui sont proportionnelles à leurs richesses. Autrement dit les
pays bons gestionnaires payent pour les mauvais. Plus le pays est riche
et plus il paye. On pourrait y voir une incitation, comme tout contribuable,
à faire un peu de black ! Mais je suis vraiment une mauvaise langue
!
Sur les 126 milliards d'euros, 7 serviront à payer les gouttes
de sueurs des fonctionnaires et élus chargés du fonctionnement.
50 seront reversés aux paysans sous forme de subventions. (10 milliards
de ces 50 iront aux paysans français. Ce n'est pas pour cela qu'ils
se plaindront moins !); 35 milliards iront aider les régions les
moins favorisées. Au fait qu'est-ce que c'est qu'une région
défavorisée en Europe ?
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Bombay Juillet.Sept bombes explosent dans des trains de banlieue
faisant 200 morts et de nombreux blessés. Les bombes ont été
placées dans les wagons transportant les classes moyennes et des
hommes d’affaires
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Après les bombardements israéliens sur le Liban, de centaines
milliers de libanais fuient vers la Syrie. Ils sont reçus à
Damas, surtout à Alep dans le nord du Pays où ils sont très
bien accueillis.
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Timor Oriental.
90 % de la population se déclare catholique, alors qu’elle
n’était que de 20% en 1975. Ce mouvement a été
provoqué par l’invasion du pays par l’Indonésie
musulmane. La population a eu une réaction identitaire et s’est
massivement convertie au christianisme. L’Eglise catholique a eu
un rôle primordial dans la résistance. Le Timor Oriental
comptait en 2005 un million 1.110.000 habitants.
____________________________________________________________________________________________________________________________________ La riposte à une riposte appelle une autre
riposte.
Le 7 novembre 2006, les palestiniens tirent des roquettes Qassam sur la
localité Sdérot au sud d'Israël. En représailles
les israéliens ripostent avec des tirs d'artillerie –imprécis-qui
vont faire 18 morts dans un quartier résidentiel de Beit Hanoum
dans la bande de Gaza. Même si la ministre des Affaires Étrangères
et celui de la Défense regrettent cette tragédie cela ne
suffit pas à calmer la colère des palestiniens qui appellent
à la vengeance. Le porte-parole du Hamas a demandé que l'État
hébreu soit effacé de la surface de la terre et à
reprendre les opérations martyres (attentats suicides)