LES DJIHADISTES DE CATALOGNE


Sur les douze suspects morts, en garde à vue ou encore recherchés, tous sont liés à Ripoll. Neuf sont mineurs. D'autres dépassent à peine les 20 ans. Des familles apparemment bien intégrées dans la ville - en tenant compte que nous sommes en catalogne- . Les Oukabir: un mort, un autre en garde à vue-, les Aala: deux morts et un en garde à vue), les Hichamy: un tué, un autre recherché et enfin les Abouyaaqoub : un tué et le second, chauffeur de la voiture bélier sera abattu au bout de trois jours de recherche à Subirats). Les trois autres suspects ont tous vécu à Ripoll.
Des immeubles où habitent des musulmans sont perquisitionnés. Quelques années auparavant on a eu besoin de main d'œuvre pour y travailler le métal. La politique de Puyol, président de la Généralitat, était de faire venir des marocains plutôt que des hispano-américains. Explication: Les marocains seraient obligés d'apprendre le catalan alors que les sud-américains continueraient à parler leur langue maternelle, l’Espagnol. Immigration donc majoritairement marocaine. Comment certains des enfants sont-ils devenus des terroristes ? Si vous posez la question aux Ripollés de souche, vous obtenez une réponse désabusée –"Ce sont des marocains-. À vous d'y donner la signification adéquate, mais elle évidente, visible, palpable
Ces jeunes très sympathiques en apparence et en apparence aussi, très bien intégrés, ne se retrouvaient quand même qu’entre eux.
Les familles, interrogées, disent que "quelqu'un" leur a tourné la tête et que personne ne s'est aperçu de rien. Elles affirment aussi et publiquement condamner ces actions. . Rien d'étonnant. Le Coran dit que les musulmans ont le droit de manger dans la main de l'ennemi en attendant de pouvoir le vaincre.
Les édiles catalans semblaient heureux. Le maire notait: Les enfants marocains s'intègrent bien, ils apprennent la langue et notre culture grâce au travail des enseignants et des associations culturelles et sportives. Ce maire ne connaissait pas ses administrés. L'arrestation des suspects a déclenché des scènes laissant entrevoir une haine profonde et ancienne qui risque de rendre la vie de ces familles quelque peu difficile.
L’imam Abdelbaki Es Satty.
Cet imam, Abdelbaki Es Satty, serait le responsable moral de tout ce carnage. Le père de Moussa Oukabir, 17 ans et tête sympathique (abattu à Cambrils) le croit ainsi. Il fait remarquer que son fils fréquentait un centre pour "lutter contre l'exclusion sociale". C'est en allant dans ce centre qu'il aurait changé et commencer à prier. Certains de ses complices le fréquentaient aussi.
Le dit imam a très certainement été déchiqueté dans l'explosion d'une villa à Alcanar où lui et des complices préparaient des explosifs pour d'autres attentats. Les experts retrouveront peut-être l'ADN dans les lambeaux de chair répandu dans les décombres. Allah ne devait certainement pas être d'accord avec leurs actions !
Abdelbaki Es Satty, 40/45 ans, aimait aller en Belgique où il avait recherché une place d'imam. Faute de mieux, il officiait dans la seconde mosquée de Ripoll, mais avait arrêté depuis peu, affirmant qu'il devait partir au Maroc. En 2012 il était sorti de prison après avoir accompli seulement la moitié de sa peine. Là-bas il avait été en contact avec un des terroristes du 11 mars 2004, Rachid Aglif, condamné à 18 ans de prison, ce qui n'avait certainement purifié son âme. Tout le monde admet qu'il a bien été le recruteur-manipulateur de tous ces gamins, mais en 2015, alors qu’il venait d'arriver à Ripoll, Moussa Oukabir, 15 ans, écrivait déjà sur Internet vouloir tuer des "infidèles"

Bilan de l'opération.
15 morts et environ 130 blessés victimes de la voiture bélier sur Las Ramblas.
1 seizième mort, assassiné à l'arme blanche par Younes Abouyaaqoub pour lui voler son véhicule.
Puis :
Abdelbaki Es Satty, 40/45 ans, déchiqueté le 16 août dans l'explosion de la villa à Alcanar où il préparait des explosifs. Dans les décombres on retrouve 115 bouteilles de gaz et des dizaines de litres d'acétone.
Youssef Aalaa, 22 ans, mort à Alcanar avec Es Satty et dans les mêmes circonstances. Vu l'état des corps, les experts pensaient qu'il pouvait y avoir une troisième personne.
Mohamed Hychami 24 ans, abattu par los "mossos d’esquadra" le 17 août à Cambrils alors qu'ils essayaient de tuer comme sur Las Ramblas.
Hussein Abouyaaqoub 17 ans, abattu à Cambrils dans les mêmes conditions.
Omar Hychami, 17 ans, abattu lui aussi à Cambrils. Idem
Moussa Oukabir, 17 ans, abattu à Cambrils même chose, même jour.
Saïd Aalla 19 ans, abattu lui aussi à Cambrils, ils circulaient tous dans le même véhicule.
Younes Abouyaaqoub, 22 ans l'auteur matériel du massacre à Barcelone et du propriétaire d'un véhicule avec lequel il force un barrage de police. Trois jours en fuite, il est finalement repéré par une habitante de Subirats qui prévient la police. Celle-ci l'abattra quelques instants plus tard.
Younes Abouyaaqoub avait 22 ans.

Mohamed Houli Chemlal, 21 ans, se trouvait dans la villa d'Alcanar au moment de l'explosion, mais ne fut que blessé. La police d'État reprochera aux "mossos d’esquadra de ne pas avoir exploité cette source d'information qui aurait pu éviter le massacre. Houli Chemlal est en prison.

Driss Oukabir, 28 ans, frère de Moussa affirme que celui-ci lui aurait volé ses papiers d'identité pour louer un véhicule. Il est, lui aussi, en prison.
Mohamed Aalaa, 27 ans, frère de Saïd, est le propriétaire du véhicule utilisé à Cambrils pour essayer de faire un massacre comme à Barcelone. L'enquête déterminera son degré de culpabilité. Il est sous contrôle judiciaire.
Salah El Karib, gérant d’une boutique téléphonique très fréquentée par la bande, est-il mêlé d'une façon ou d'une autre aux attentats ? Il est lui aussi sous contrôle judiciaire
Youssef Aalaa, frère de Saïd et de Mohamed reste suspect. Sous contrôle judiciaire.


Quatre des terroristes. Des gamins à tête sympas.
Deux d'entre eux avaient 17 ans. Younes, le chauffeur tueur 22. L'Islam dans toute son horreur.

Passés les jours d’émotion sous une apparente solidarité entre les catalans et le reste des espagnols, les polémiques surgissent.
• La police autonomique de Catalogne a empêché la police nationale de vraiment prendre part à l’enquête.
• Les dirigeants catalans ont voulu démontrer au monde qu’ils étaient auto-suffisants.
• Les « mossos d’esquadra » lors de l’explosion de la villa d’Alcanar, se sont contentés d’emmener le survivant à l’hôpital sans aucune autre réaction.
• La C I A en rajoute en disant qu’elle avait prévenu les autorités catalanes de l’imminence d’un attentat sur « las Ramblas » sans que celles-ci ne prennent des précautions supplémentaires.
• La Belgique aussi aurait prévenu la police catalane sans qu’elle n’en tienne aucun compte.
• J’ajoute une opinion toute personnelle : la télévision nous a montré le moment ou Moussa Oukabir, 17 ans je répète, a été abattu. Moussa circulait comme passager dans la voiture bélier à Cambrils. Après que la voiture se soit renversée, il se trouvait à quelques (petites) dizaines de mètres -sans vraiment fuir- de la policière qui a tiré. On a clairement vu qu’il avait été touché, mais il s’est mis à marcher d’un pas plutôt lent, vers la rue où se trouvait la police et s’est mis à traverser à un passage clouté. La policière a fait des sommations, mais Moussa a continué à marcher. C’est alors que la policière a tiré et Moussa est tombé mort. Fallait-il absolument le tuer ? Il ne s’agissait plus de légitime défense. Il ne représentait plus aucun danger immédiat.