Covid- 19

25 février Dominique Varoteaux, professeur de 60 ans au lycée de Crépy-en-Valois, qui présentait les symptômes d’un rhume est dépisté positif au coronavirus Covid-19. À part un touriste chinois de 80 ans, décédé le 15 février à l’hôpital Bichat, rien ne laissait présager la pandémie qui se préparait. Le lundi 24 février, le tout nouveau ministre de la Santé Olivier Véran, rassurait les français en déclarant que tous les patients traités du fait du coronavirus étaient désormais guéris : "Il n’y a pas de circulation du virus sur le territoire national".
Consternation ! le lendemain, c'est-à-dire le 26 février, Dominique Varoteaux meurt à la Pitié-Salpêtrière. Le 27 février, une vingtaine de cas sont annoncés dans le département. Le coronavirus ne s'arrête pas là, rien ne l'arrête. Les pays touchés s'ajoutent les uns aux autres comme l'eau dans une inondation.
Les voyageurs qui reviennent d’Italie ou d'autres zones à risque provoquent l’inquiétude. Le 3 mars, un tiers des départements sont touchés. On recense plus de 200 cas.
Le 9 mars, ce sont 26 départements au moins. Toutefois, ces chiffres sont déjà mis en doute. En effet depuis la fin de février, on ne recense plus que les cas graves, et même que les très graves. L'espoir qu'elle cesse repose désormais que lorsqu'elle sera vaincue par les personnes immunisées, soit par vaccination ou pour avoir vaincu la maladie.
Dans le personnel soignant pointe l'inquiétude. On devine que la pandémie va affecter une grande partie de la population. Comment y faire face alors qu'ils sont déjà débordés ? Ils pensent déjà qu'il leur faudra faire des choix d'éthique. Ne soigner que les cas les plus graves ou peut-être abandonner à leur sort ceux où l'espoir de survie sera faible.
Le coronavirus débute en décembre 2019 en Chine centrale., Il va rapidement se propager dans le monde entier. Chaque jour, les médias énumèrent les nouveaux pays atteints. Le 11 mars, le président de l'OMS déclare que l'épidémie de COVID-19 est devenue une pandémie. Après la Chine, l'Italie devient le pays le plus touché, puis viennent l'Iran et l'Espagne.
En même temps, les "réseaux sociaux" vont nous déverser des tas de fake news. En particulier que le covid-19 serait parti d'un laboratoire de recherche sur les coronavirus. Le seul en Chine et situé, précisément, à Wuhan. Les chinois réécrivent l'histoire et refusent toutes responsabilité en disant que ce serait des athlètes américains venus faire un tournois dans cette ville. Un médecin chinois le Dr Li Wenliang 34 ans aurait averti les autorités qui l'auraient sommé de se taire. Li Wenliang décédait le 6 février provoquant la colère sur les réseaux sociaux chinois.